Archives de catégorie : La section 21

La répétition du spectacle

Ce matin, les enfants de trois écoles maternelles (Les Huches – Quetigny, Château de Pouilly et Victor Hugo – Dijon) et leurs parents étaient conviés pour une ultime répétition du spectacle d’ouverture au palais des congrès avec Brice Kapel.

Ils ont tous été à la hauteur. Le spectacle est à découvrir Lundi 4 juillet à 9h.

J – 1

Bienvenue dans la ruche !

Les murs du Palais des Congrès bruissent de toutes parts. A la veille du Congrès, les bénévoles s’activent pour que tout soit prêt. Préparation de l’accueil, décoration des lieux, installation des expositions… rien n’est laissé au hasard.

Quelques morceaux choisis :

 

 

 

EN DIRECT DES EXPOSITIONS…

UN CAHIER DE RÉUSSITES INTERACTIF; UNE EXPÉRIENCE D’UTILISATION DE RÉALITÉ AUGMENTÉE

Ecole maternelle JY Cousteau à MONTBARD (21)

Un outil d’évaluation positive et de communication

Permettre à chacun d’identifier ses réussites et de mesurer ses progrès, tel est l’enjeu de cet outil d’évaluation positive et de communication. L’enfant, au sein de sa famille, prend conscience de sa capacité à apprendre. La réalité augmentée valorise ses savoirs : il s’agit de s’exercer, se remémorer, s’estimer.

Trois enseignants de l’école (des classes de tout petits à la Moyenne section) ont eu envie de démultiplier les formes de communication avec les parents, sur les activités d’apprentissage de leurs enfants et les situations qu’ils vivent en classe au quotidien. La découverte de l’application AURASMA par le directeur, Geoffrey Fournier lors d’un stage dédié aux usages du numérique, a fourni l’occasion de redynamiser le projet d’école et de concevoir le cahier de réussites interactif, enrichi par la réalité augmentée.

aurasma

Des smartphones plutôt que des ordinateurs

Parce que les parents du secteur se montrent davantage utilisateurs de smartphones plutôt que d’ordinateurs, l’acquisition de l’application par son téléchargement gratuit a connu un succès immédiat et généralisé dans les familles.

Au départ, ce sont les difficultés concrètes d’accès à l’application qui ont provoqué une forte demande d’entretiens avec les maîtres des classes. De ce fait, un dialogue permanent s’est instauré. Puis, petit à petit, en en dominant l’usage, les parents ont découvert l’intérêt de la réalité augmentée pour suivre et comprendre l’activité « invisible » de leur enfant en classe. L’équipe est d’ailleurs unanime : « Il n’y avait jamais eu jusqu’alors autant de retours positifs des parents sur la vie de la classe. Leur intérêt pour l’activité révélée de leur enfant est manifeste. La communication avec les maîtres s’en trouve d’autant valorisée. » Pour les enseignants impliqués (Geoffrey Fournier, Perrine Lanier et Floriane Roblot), le sentiment d’une estime de soi renforcée est tangible. « Pour nous, c’est très appréciable, on se sent reconnus. Les parents ont désormais conscience de la démarche utilisée. Nous travaillons donc en confiance et les élèves aussi.»

Désireux de fournir des exemples concrets d’activités en classe, le cahier de réussites interactif est porteur du regard bienveillant d’une école maternelle ouverte  ; non sur le résultat, mais sur le cheminement, témoin de la construction progressive des savoirs.

« Avec ce portrait de mes savoirs…j’apprends et je progresse », c’est ce qui est visé auprès des enfants. On est bien dans l’utilisation d’une photographie vivante d’une situation pour donner plus de sens aux apprentissages, et moins dans l’esprit “je sais faire …”.  Et les cahiers sont lus à la maison, c’est aujourd’hui une certitude pour l’équipe enseignante.

Un outil dynamique et pédagogique

L’utilisation de la réalité augmentée dynamise non seulement la consultation des cahiers individuels, mais les affichages collectifs des lieux de passage deviennent également des objets de communication révélateurs des situations vécues avant l’élaboration de la trace collective.  Devant le panneau repéré, munis de leur smartphone, les parents ciblent l’image qui s’anime alors en s’ouvrant sur la situation d’apprentissage ou de jeu préalablement enregistrée. Dans tous les cas, avec l’illustration des activités, il s’agit de montrer aux parents ce qui se travaille en amont d’une réussite.

L’expérience de réalité augmentée a créé une nouvelle dynamique au sein de l’équipe et renforcé la cohésion autour de la forme à donner au cahier de vie. L’enthousiasme et la reconnaissance ont pris le pas sur les écueils à surmonter en matière de gestion du temps à consacrer à la mise en forme des outils et à la quantité de vidéos à produire et à exploiter.

Rédigé par la commission Presse, à partir d’ « Ecrire un court article » envoyé par les collègues sur l’adresse du secrétariat du congrès, à vous de jouer si vous le souhaitez !
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EN DIRECT DES EXPOSITIONS…

LA DÉMARCHE D’INVESTIGATION À TRAVERS LA RENCONTRE D’UNE AUTEURE DE LITTÉRATURE JEUNESSE

Ecole maternelle Saint-Usage (21)

Et si on plantait un bonbon ?

L’idée a germé dans la tête des enfants en découvrant l’album d’Anaïs Vaugelade : “L’histoire du bonbon”. Les élèves échafaudent des hypothèses, s’interrogent, font des choix, coopèrent, observent, dessinent, mesurent et surtout ils partagent une aventure scientifique. Comme le héros de l’histoire, ils expérimentent mais les résultats sont différents, ce qu’ils parviennent à expliquer avec leurs mots en argumentant car ils ont construit et suivi des protocoles. C’est ainsi qu’ils prennent conscience qu’il vaut mieux :

  • faire pousser les graines que les bonbons…
  • manger des bonbons que les planter…
  • et se laver les dents après avoir mangé des bonbons…

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La “Fabrique des couleurs”

Le projet s’est poursuivi par la fabrique de couleurs à partir de bonbons. L’idée étant de permettre aux enfants d’opérer des choix tant sur l’élaboration de techniques que l’obtention d’une couleur  par la coopération et l’échange.

Ces activités n’ont pas forcément conduit les élèves à obtenir ce qu’ils avaient imaginé. Mais telle est la démarche, revenir sur nos hypothèses et accepter que nos choix puissent être discutés pour recommencer une nouvelle expérience avec la même motivation. 

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Et inviter les familles

Expliquer et faire avec ses parents des observations, des expériences, c’est l’occasion de réinvestir et de valoriser le travail conduit à travers les nombreux écrits produits.

Le projet mené entre mars et juin est finalisé par la réalisation d’un jardin avec la plantation des diverses graines étudiées.

Les pensées, ça pousse dans les jardins mais aussi dans nos têtes. Et partager nos avis et nos pensées, c’est important !

Agnès GOLAY

Classe de Tatiana KOSOROG, GS Saint-Usage
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une “rencontre autour d’un auteur” et dans le projet de la circonscription Auxonne-Val-de-Saône sur le thème de l’estime de soi.
Vous retrouverez l’exposition ” Des albums, un auteur, sa rencontre : je parle !” dans le Hall des Grands Echezeaux, exposition commentée par Tatiana Kosorog le Lundi 4 juillet à 15h00

L’exposition “Graine d’estime” sera dans le hall d’accueil, en lien avec l’atelier de pratique “Fabriquer une couleur” animé par Agnès Golay, CPD Sciences et Céline Prost, CPC AVDS, le Dimanche de 10h à 11h30 et le Lundi, de 13h à 14h30, Salle Mercurey… à découvrir, à déguster sans modération….

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Rédigé par la commission Presse, à partir d’ « Ecrire un court article » envoyé par les collègues sur l’adresse du secrétariat du congrès, à vous de jouer si vous le souhaitez !
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ORGANISATION DU CONGRES

Le compte à rebours a commencé !

Mercredi 15 juin, l’équipe de l’Ageem 21 s’est retrouvée à l’école Victor Hugo. Une soixantaine de personnes avait répondu à l’appel des trois permanentes Véronique Bouvier, Catherine Pascual et et Isabelle Garnier-Vernerey.

Tous ont répondu présent !
Tous ont répondu présent !

 

Au programme, ageem organ6répartition des rôles de chacun avant, pendant et après le congrès, distribution des tee-shirts roses Pompon et des magnifiques pochettes réalisées par des collègues aux doigts de fées, et répétition de la passation avec Albi, prochaine ville à accueillir le congrès Ageem.

EN DIRECT DES EXPOSITIONS

PARTENARIAT CAMPS/EDUCATION NATIONALE

Regards croisés sur nos pratiques
pour mieux accueillir l’enfant différent

Aider les enseignants pour mieux accompagner les enfants différents. C’est ce que propose le Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP) Paul Picardet PEP 21 depuis deux ans.

Se rencontrer, échanger et se soutenir…

Comment prendre du recul par rapport à sa pratique de classe ? Comment accueillir avec bienveillance les enfants différents ? Autant de questions que se pose l’enseignant de maternelle. Celui-ci est bien souvent traversé par des émotions contradictoires : d’une part, il a envie d’accompagner son élève, d’autre part, confronté aux réalités de la classe (gestion du groupe, difficultés à créer des alliances avec les familles, les collègues…), il peut ressentir un grand sentiment de solitude et d’impuissance.

A l’initiative de Mme Delorme, enseignante spécialisée, et grâce au soutien de Monsieur Claustre, Inspecteur ASH, et de M. Séguillon, Directeur du CAMSP, une expérimentation de groupes de parole Enseignants/CAMSP a donc vu le jour en 2014. L’idée est de proposer un espace décentré de l’Ecole pour échanger entre professionnels, avec l’accompagnement de psychologues cliniciennes, Mmes Sadler et Bush-Renner, et la médiation de l’enseignante spécialisée, Mme Delorme.

Le dispositif propose, dans le cadre du CAMSP, trois rencontres (de 1h30 à 2h), espacées de trois semaines environ, pour un groupe d’enseignants de 6 à 10 personnes maximum. Ces rencontres, dans leur principe, offrent aux participants une garantie de confidentialité, de non-jugement et de non-conflictualité. Dans ce lieu du soin, on peut déposer ses émotions, confronter ses représentations, s’enrichir des regards croisés. Il s’agit de sentir qu’au-delà des modélisations, l’enjeu est de se reconnecter à sa créativité professionnelle. La participation de la psychologue clinicienne apporte également à la fois ressources théoriques et lecture clinique des échanges.

En 2014-2015, l’expérience a concerné 25 enseignants. Reconduite en 2015-2016 avec l’accord de Madame Salles, Inspectrice ASH, celle-ci s’est vue renforcée par la proposition de Madame Bérard (CPC) d’une séance supplémentaire d’orientation plus didactique. Elle a concerné 26 enseignants. Certains d’entre eux, qui avaient participé à la première session, ont souhaité poursuivre les réflexions ouvertes lors de la seconde session. Cela a amené à une composition mixte des groupes (nouveaux-anciens). Les effets sur le contenu des séances ont été visibles : les élaborations ont rapidement évolué vers des éléments plus cliniques, voire sur des analyses de situations.

Cette expérience interroge différentes modalités : Comment faire évoluer la proposition vers un public plus large d’enseignants ? Comment construire de façon institutionnelle le partenariat CAMSP/Education nationale ? Comment trouver un compromis qui garantit la spécificité du dispositif, qui est d’offrir d’abord un espace d’échange et de subjectivité, un lieu où « on ne rend pas de comptes » ? Comment développer la collaboration avec l’ASH ?

Si vous aussi vous vous posez ces questions, rendez-vous sur le stand de notre exposition au congrès de l’AGEEM.
Exposition commentée, le Lundi 4 juillet à 16h30 suivie des agoras à 17h30, salle Corton, Palais des Congrès de Dijon

Rédigé par la commission Presse, à partir d’ « Ecrire un court article » envoyé par les collègues sur l’adresse du secrétariat du congrès, à vous de jouer si vous le souhaitez !
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