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L’ECOLE DU DEHORS

École maternelle Lamartine – Dijon
École Jacqueline – Strasbourg

Et si on sortait…

Chez nos voisins germaniques la pédagogie du « Waldkingergarten » (qui se traduit littéralement par « école maternelle dans la forêt ») connaît depuis une dizaine d’année un succès grandissant. Ce sont des classes sans murs ni toits. Les enfants passent leurs journées dans la forêt, tout au long de l’année quel que soit le temps. La recherche montre que ce dispositif a des influences positives sur le comportement social, l’estime de soi et l’empathie mais aussi sur la capacité de concentration, la persévérance, la créativité ainsi que sur la santé et la motricité générale des enfants.

Comment pouvons-nous nous inspirer de cette pédagogie ici en France ? Lors du Congrès de l’AGEEM à Dijon, deux expériences inspirées par la pédagogie du « Waldkindergarten » seront présentées :

En 2014-2015, la classe de Hildegarde Heinzle (alors directrice de l’école maternelle Jean-Baptiste Lallemand à Dijon) passait le vendredi dehors et ce quel que soit la météo. Le vendredi était ainsi devenu une journée d’expérimentation, de découverte, de collecte, de jardinage, d’observation, d’effort physique, de collaboration et de liberté ! Lors de cette journée de classe « dehors » tous les domaines d’apprentissages étaient abordés. Ce projet a également créé un lien privilégié avec les parents. En effet, les parents étaient invités à accompagner la classe au moins un vendredi au cours de l’année. Cette expérience a eu beaucoup de succès auprès des enfants et de leurs parents. Elle était très riche en apprentissages, notamment dans le domaine du langage, et a permis de sensibiliser les enfants à l’écocitoyenneté.

Ecole maternelle Lamartine 01Ecole maternelle Lamartine 02

À l’école maternelle Jacqueline à Strasbourg, l’idée a été de faire entrer la nature dans les espaces récréatifs.  Claude Roubert, Frédérique de March, Joëlle Quintin (écoconseillère) ainsi que quelques collègues en collaboration avec la ville de Strasbourg les ont « ensauvagés » petit à petit. Au fil de l’année ses espaces ont été modelés par les actions des enfants et le temps. Ceux-ci perçoivent mieux, côtoient plus finement la nature et ses éléments pour mieux la comprendre et la respecter.

Ecole maternelle Jacqueline

Alors que les démarches de ces deux projets sont distinctes, les objectifs restent les mêmes : permettre à l’enfant d’apprendre de façon transversale par la nature, à son rythme en construisant son autonomie .L’enfant comprend rapidement qu’il est capable d’avoir ses propres projets et de les réaliser : des éléments indispensables à la mise en place de l’estime de soi.

Waldkindergarten Autriche

Rédigé par la commission Presse, à partir d’ « Ecrire un court article » envoyé par les collègues sur l’adresse du secrétariat du congrès, à vous de jouer si vous le souhaitez !
congresageem.dijon2016@gmail.com
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89eme CONGRES AGEEM, invitation des éditeurs

A la découverte des lieux

Mercredi 25 mai, en présence d’Isabelle Racoffier, présidente nationale de l’AGEEM, les éditeurs et partenaires du congrès ont pu découvrir les lieux, à savoir le Palais des Congrès de Dijon.

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Christine Leguernic, directrice du Palais des Congrès, Isabelle Racoffier présidente nationale de l’AGEEM.

Quand installez les stands ? Combien de mètres carrés ? Quel éclairage ? Autant de questions techniques que les éditeurs et partenaires ont posé à Ia Commission Editeurs et à Christine Leguernic, directrice du Palais des Congrès qui a fait visiter  les lieux à la trentaine de personnes présentes à la réunion. Parmi elles, une vingtaine d’éditeurs ainsi que les partenaires privilégiés de l’Ageem : le réseau Canopé, le Crédit mutuel enseignant qui finance le catalogue du congrès, la Maif qui offre des sacs de sport aux congressistes et la librairie Autrement dit qui permet aux éditeurs locaux d’être visibles.

Un ours à croquer
Un ours à croquer

Comme toujours en Bourgogne, la visite s’est conclue autour d’un buffet : gougères et gâteaux aux couleurs de l’ours Pompon ont satisfait les gourmands.

Un avant-goût pour vous accueillir dans les meilleures conditions !

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“LA MAISON DES SAVOIRS”
ECOLE MATERNELLE DES PORTEFEUILLES,
FONTAINE-LES-DIJON 

Pierre après pierre,
l’enfant grandit

 

Construire ses apprentissages comme on construit une maison.
C’est que font les élèves de Brigitte Le Mouël à l’école des Portefeuilles.

Qu’est-ce que grandir, apprendre et surtout comment faire prendre conscience aux enfants du chemin qu’ils ont parcouru tout au long de l’année ? Autant de questions que se pose Brigitte Le Mouël, enseignante en moyenne et grande section à l’école des Portefeuilles (Fontaine les Dijon).

Elle a donc proposé aux douze grands de sa classe de construire la maison de leurs savoirs et de leurs apprentissages. Mais pas une petite maison qui aurait la taille d’un  cahier. Non une vraie et grande blm5maison dans laquelle ils peuvent entrer et qu’ils emmèneront chez eux une fois l’année terminée.

Cette maison va se construire pas à pas sur toute l’année. Elle est tout d’abord une œuvre d’art, leur œuvre d’art. A partir des artistes étudiés en classe, les enfants choisissent et s’approprient différentes techniques : carrés géométriques comme Mondrian, volutes art nouveau comme Klimt par exemple. Puis, sur l’extérieur, ils évoquent comment ils sont physiquement : avec leur silhouette, des photos d’eux à différents âges, des bandes de couleur qui matérialisent leur taille…

Mais cette maison est aussi et surtout celle de leurs savoirs. Pour cela, les élèves choisissent avec la maîtresse, des mots qu’ils aiment : « grandir, apprendre, jouer, ami ». Ces mots, ils vont les écrire d’abord en majuscule puis, au fur à mesure de l’année et chacun à son rythme, en écriture cursive. Ils sélectionnent également, grâce à une tablette, des photos des activités faites en classe. Ces pierres-photos remplissent les murs de la maison au côté des pierres-écritures. Quant à l’intérieur, en cours de réalisation, il symbolise le moi intime : ce que l’enfant aime ou n’aime pas, ses émotions ou ses secrets.

Pierre après pierre, l’enfant construit sa maison et se construit comme être en devenir.

 

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“VIVRE ENSEMBLE”
ECOLE MATERNELLE DES SAVERNEYS,
FONTAINE-LES-DIJON

Et si on se parlait ?

Se parler pour mieux se comprendre, se parler pour mieux s’entendre, se parler pour faire ensemble. La causette d’Isabelle Robin, inspiré de la pédagogie Freinet, permet aux enfants de s’exprimer librement sur le sujet qu’ils ont eux même choisi.

Aujourd’hui c’est jour de causette à l’école des Saverneys disarobin 2ans la classe de moyenne et grande section d’Isabelle Robin. Virgile, Paul et Clémentine ont écrit leur prénom sur une étiquette qu’ils ont aimantée sur le tableau blanc à côté de la petite boîte jaune de la maîtresse. Car pour participer à la causette, il faut d’abord s’inscrire. Pas question de parler tous en même temps, c’est chacun son tour comme l’on dit !

isarobin 1L’enfant inscrit a ensuite le droit de s’asseoir sur la grande chaise de la maîtresse, un privilège qui est fort apprécié des candidats. Avec le bâton de parole, il prévient ses camarades qu’il va parler. Chacun écoute puis intervient pour donner son avis, apporter des précisions, trouver des solutions ou faire part de son expérience. C’est l’élève choisi qui donne la parole à ses pairs. La maîtresse laisse s’exprimer les enfants. Elle intervient parfois pour rectifier une phrase ou aider à trouver un mot précis mais dans l’ensemble ce sont les enfants qui débattent entre eux.

Isabelle Robin pratique cette causette depuis longtemps. Elle est toujours aussi impressionnée par ce qu’apporte à la classe cette expérience. Elle permet au groupe de se constituer, cela change le vécu des enfants et les aide à s’engager véritablement dans leurs apprentissages. Selon les années, cette causette part d’éléments apportés par les enfants (des jouets de la maison, des récoltes faites sur le chemin de l’école) ou des relations entre pairs dans la cour et dans la classe (droits et devoirs de chacun). Elle aboutit toujours à un travail fait en classe : par exemple la mise en place d’une démarche scientifique autour des arbres ou la réalisation d’un livret sur les droits à l’école.

Tous les enfants finissent par s’exprimer au fur et à mesure du déroulement de l’année. Si les moyens sont plus réservés au départ, ils observent les grands et gagnent très vite en autonomie. Tous apprennent à poser leur voix, à préciser leur pensée, à choisir leurs mots pour être compris par les autres et surtout à attendre. Attendre son tour, attendre que les autres se soient exprimés, attendre le jour de la causette car celle-ci n’a lieu que deux fois par semaine.

Ces moments d’échange très riches ont aussi des conséquences sur les familles. Les parents sont sollicités par les enfants pour apporter quelque chose à l’école. Certains élèves racontent avec enthousiasme ce qui a été dit ou montré ce qui favorise aussi le dialogue à la maison. Une façon pour les parents de participer à la vie de la classe.
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Réunion commission expositions pédagogiques

Une équipe à votre service 

Le 6 avril dernier, à l’école Victor Hugo, l’équipe de la commission Expositions Pédagogiques a proposé aux enseignants de la section 21, engagés dans la préparation d’expositions de les rencontrer pour les aider à finaliser leur projet et leur expliquer la possibilité de présenter leur exposition en réalité augmentée.

Une quinzaine de congressistes ont répondu à l’appel, avecPUBLIC EXPO PEDA des questions techniques concernant la surface disponible pour leur présentation, le nombre de panneaux, les moyens technologiques ou des demandes concernant la rédaction des fiches descriptives.

La dernière ligne droite s’annonce. A vos expos et n’hésitez pas à nous contacter pour avoir des précisions.

 

Dossier de presse (mise-à-jour avril 2016)

Dossier de presse complet
Au sommaire :

– Qu’est-ce que l’AGEEM ?
– Le conseil scientifique
– Les objectifs de l’AGEEM
– L’histoire de l’association
– Un congrès AGEEM, c’est…
– Le congrès de Dijon en juillet 2016
– Les publications de l’AGEEM
– Contacts locaux et nationaux

Dossier de presse congrès AGEEM – juillet 2016dossierpresseimage

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UNE DEUXIEME EXPOSITION PEDAGOGIQUE en pleine action !
A DECOUVRIR …

PÔLE SCOLAIRE DE BLIGNY SUR OUCHE

Quel cirque !

Et si petits et grands travaillaient ensemble. Aider les petits, les rassurer et les guider voilà ce que les grands proposent. Ecouter, oser et réaliser voilà ce que répondent les petits.

Bligny 2

A Bligny sur Ouche, Isabelle Perrot a proposé à la classe de CM2, de Sophie Le Derff, directrice du pôle scolaire, de participer au projet cirque de sa classe de moyenne et grande section.

La moitié de la classe de CM2 travaille avec la moitié de la classe de MS/GS chaque vendredi pour monter un numéro d’acrobatie qui sera présenté au cours du spectacle de fin d’année. Les autres enfants des deux classes préparent, quant à eux, des numéros de jonglerie avec l’enseignante de CM2 (préciser le nom).

Ce mélange des âges permet une collaboration très intéressante. Les élèves de CM2 se sentent investis d’une grande responsabilité : porteurs, initiateurs d’idées, pareurs, guides stimulants. Ils gagnent en estime de soi. Quant aux Petits, très admiratifs de ces Grands qui travaillent avec eux, ils se prêtent volontiers aux essais, aux porters et deviennent des voltigeurs confiants et fiers d’eux.

Pour l’enseignant, l’enjeu est également passionnant : organiser, proposer, stimuler, observer. Des liens se tissent, la joie et l’enthousiasme sont là. Une fabrication collective s’organise, développant le respect et la fierté de chacun.

Rédigé par la commission Presse, à partir d’ “Ecrire un court article” envoyé par les collègues sur l’adresse du secrétariat du congrès, à vous de jouer si vous le souhaitez !
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Bouquet d’émotions !

Construire l’estime de soi chez les jeunes enfants passe aussi par l’expression des émotions. Exprimer ce que l’on ressent, mettre des mots sur sa peur, sa colère ou sa joie permet à chacun de mieux se connaître et de mieux comprendre les autres.

Episode 1 : des images aux mots

Anne et Corinne

Etre heureux, triste, étonné, effrayé ou en colère … autant d’émotions ressenties par les enfants mais qu’ils n’arrivent pas toujours à reconnaître ou à mettre en mot. « Illustrer pour exprimer ses émotions » c’est ce que proposent Corinne Gauthier et Anne Tchuisseu Nana à leurs élèves de Moyenne et Grande section de l’école maternelle Champollion (Dijon). Les travaux réalisés par les enfants seront exposés lors du congrès de l’Ageem qui aura lieu à Dijon du 3 au 5 juillet prochain.

Il s’agit avant tout d’inciter les élèves à exprimer leurs émotions et à être à l’écoute de celles des autres. Les enseignantes ont donc décidé de travailler d’abord sur le lexique des émotions à l’aide de différents aFrimousseslbums. « Aujourd’hui je suis » de Mies Van Hout leur a permis d’aborder les expressions du visage. L’histoire a été lue et commentée par les enfants qui s’en sont rapidement emparés. Ils ont réalisé des visages en pâte à modeler, à la craie grasse…Avec l’histoire « Scritch, scracht dip clapote » de Kitty Crowther, ils ont parlé de ce qui leur fait peur. La petite grenouille, seule dans son lit et qui est effrayée par le moindre bruit, leur a permis d’évoquer leurs propres angoisses.

Maintenant à eux de jouer et de réaliserLIvre leur recueil personnel d’émotions. A partir de « Frimousse » de Nicolas Smee, les enfants ont réinventé et illustré l’histoire pour qu’elle devienne la leur. Ils se sont exprimés tant par l’écriture que par la réalisation plastique. Occasion de s’inspirer d’illustrateurs reconnus.

Mais ce travail sur les émotions est parfois difficile à réaliser avec des enfants aussi jeunes. Souvent, le vocabulaire leur manque, ils peinent à mettre en mot ce qu’ils ressentent et à mémoriser ce qui a été vu en classe. Par ailleurs, certains élèves s’expriment peu, par timidité ou manque d’assurance. Ce sont des notions à travailler sur le long terme pour que chacun puisse progresser à son rythme. Néanmoins, ce projet a apporté, selon les deux enseignantes, une véritable dynamique à la classe.

A suivre…

 

 

 

CONFERENCE DE CHRISTIAN STAQUET

 Un franc succès !

Un amphithéâtre plein à craquer, un public attentif et conquis. La conférence de Christian Staquet organisé par Canopé en partenariat avec l’Ageem, le 25 novembre dernier à l’amphithéâtre Bouchard, a pleinement répondu aux attentes des enseignants présents.conference Christian Saquet

Le thème de “L’estime de soi et des autres dans les pratiques de classe” a réuni des collègues de l’ensemble des circonscriptions, de Montbard au Grand Dijon en passant par Beaune et le Val de Saône. Même si l’estime de soi n’est pas un apprentissage pédagogique, l’école a néanmoins un rôle important à jouer dans sa construction. En effet, l’école aide l’enfant à se regarder, à se connaître et à s’apprécier. Elle l’aide aussi à découvrir les autres, à tisser des liens et à se construire avec eux. Enfin, elle permet à chacun de faire des choix et de réfléchir à ceux des autres. Son intervention était centrée sur une question essentielle : comment travailler l’estime de soi dans les pratiques de classe ?

Christian Staquet, qui a enseigné la morale laïque pendant 14 ans en Belgique, a captivé son auditoire. Il se consacre depuis plus de 20 ans à la formation des enseignants et des équipes éducatives. Ses champs d’intervention sont l’accueil des élèves, la pédagogie coopérative, l’estime de soi professionnelle, l’autonomie…

Rendez vous est pris pour le congrès Ageem au mois de juillet 2016.