Le secrétariat du congrès se délocalise
Le secrétariat de l’Ageem 21 se délocalise pour les cinq prochains jours au Palais des Congrès de Dijon.
Au programme, gros bras, cartons et coffre de Twingo bien remplis.
La commission Accueil entre en ébullition
A trois jours de l’ouverture du congrès, les bénévoles de la commission Accueil sont en plein travail : 1200 sacs à remplir de cadeaux pour les congressistes qui seront à Dijon dimanche 3 Juillet.
Trois enseignants de l’école (des classes de tout petits à la Moyenne section) ont eu envie de démultiplier les formes de communication avec les parents, sur les activités d’apprentissage de leurs enfants et les situations qu’ils vivent en classe au quotidien. La découverte de l’application AURASMA par le directeur, Geoffrey Fournier lors d’un stage dédié aux usages du numérique, a fourni l’occasion de redynamiser le projet d’école et de concevoir le cahier de réussites interactif, enrichi par la réalité augmentée.
Parce que les parents du secteur se montrent davantage utilisateurs de smartphones plutôt que d’ordinateurs, l’acquisition de l’application par son téléchargement gratuit a connu un succès immédiat et généralisé dans les familles.
Au départ, ce sont les difficultés concrètes d’accès à l’application qui ont provoqué une forte demande d’entretiens avec les maîtres des classes. De ce fait, un dialogue permanent s’est instauré. Puis, petit à petit, en en dominant l’usage, les parents ont découvert l’intérêt de la réalité augmentée pour suivre et comprendre l’activité « invisible » de leur enfant en classe. L’équipe est d’ailleurs unanime : « Il n’y avait jamais eu jusqu’alors autant de retours positifs des parents sur la vie de la classe. Leur intérêt pour l’activité révélée de leur enfant est manifeste. La communication avec les maîtres s’en trouve d’autant valorisée. » Pour les enseignants impliqués (Geoffrey Fournier, Perrine Lanier et Floriane Roblot), le sentiment d’une estime de soi renforcée est tangible. « Pour nous, c’est très appréciable, on se sent reconnus. Les parents ont désormais conscience de la démarche utilisée. Nous travaillons donc en confiance et les élèves aussi.»
Désireux de fournir des exemples concrets d’activités en classe, le cahier de réussites interactif est porteur du regard bienveillant d’une école maternelle ouverte ; non sur le résultat, mais sur le cheminement, témoin de la construction progressive des savoirs.
« Avec ce portrait de mes savoirs…j’apprends et je progresse », c’est ce qui est visé auprès des enfants. On est bien dans l’utilisation d’une photographie vivante d’une situation pour donner plus de sens aux apprentissages, et moins dans l’esprit « je sais faire … ». Et les cahiers sont lus à la maison, c’est aujourd’hui une certitude pour l’équipe enseignante.
L’utilisation de la réalité augmentée dynamise non seulement la consultation des cahiers individuels, mais les affichages collectifs des lieux de passage deviennent également des objets de communication révélateurs des situations vécues avant l’élaboration de la trace collective. Devant le panneau repéré, munis de leur smartphone, les parents ciblent l’image qui s’anime alors en s’ouvrant sur la situation d’apprentissage ou de jeu préalablement enregistrée. Dans tous les cas, avec l’illustration des activités, il s’agit de montrer aux parents ce qui se travaille en amont d’une réussite.
L’expérience de réalité augmentée a créé une nouvelle dynamique au sein de l’équipe et renforcé la cohésion autour de la forme à donner au cahier de vie. L’enthousiasme et la reconnaissance ont pris le pas sur les écueils à surmonter en matière de gestion du temps à consacrer à la mise en forme des outils et à la quantité de vidéos à produire et à exploiter.
Rédigé par la commission Presse, à partir d’ « Ecrire un court article » envoyé par les collègues sur l’adresse du secrétariat du congrès, à vous de jouer si vous le souhaitez !
congresageem.dijon2016@gmail.com
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LA DÉMARCHE D’INVESTIGATION À TRAVERS LA RENCONTRE D’UNE AUTEURE DE LITTÉRATURE JEUNESSE
Ecole maternelle Saint-Usage (21)
Et si on plantait un bonbon ?
L’idée a germé dans la tête des enfants en découvrant l’album d’Anaïs Vaugelade : « L’histoire du bonbon ». Les élèves échafaudent des hypothèses, s’interrogent, font des choix, coopèrent, observent, dessinent, mesurent et surtout ils partagent une aventure scientifique. Comme le héros de l’histoire, ils expérimentent mais les résultats sont différents, ce qu’ils parviennent à expliquer avec leurs mots en argumentant car ils ont construit et suivi des protocoles. C’est ainsi qu’ils prennent conscience qu’il vaut mieux :
La « Fabrique des couleurs »
Le projet s’est poursuivi par la fabrique de couleurs à partir de bonbons. L’idée étant de permettre aux enfants d’opérer des choix tant sur l’élaboration de techniques que l’obtention d’une couleur par la coopération et l’échange.
Ces activités n’ont pas forcément conduit les élèves à obtenir ce qu’ils avaient imaginé. Mais telle est la démarche, revenir sur nos hypothèses et accepter que nos choix puissent être discutés pour recommencer une nouvelle expérience avec la même motivation.
Et inviter les familles
Expliquer et faire avec ses parents des observations, des expériences, c’est l’occasion de réinvestir et de valoriser le travail conduit à travers les nombreux écrits produits.
Le projet mené entre mars et juin est finalisé par la réalisation d’un jardin avec la plantation des diverses graines étudiées.
Les pensées, ça pousse dans les jardins mais aussi dans nos têtes. Et partager nos avis et nos pensées, c’est important !
Agnès GOLAY
Classe de Tatiana KOSOROG, GS Saint-Usage
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une « rencontre autour d’un auteur » et dans le projet de la circonscription Auxonne-Val-de-Saône sur le thème de l’estime de soi.
Vous retrouverez l’exposition » Des albums, un auteur, sa rencontre : je parle ! » dans le Hall des Grands Echezeaux, exposition commentée par Tatiana Kosorog le Lundi 4 juillet à 15h00
L’exposition « Graine d’estime » sera dans le hall d’accueil, en lien avec l’atelier de pratique « Fabriquer une couleur » animé par Agnès Golay, CPD Sciences et Céline Prost, CPC AVDS, le Dimanche de 10h à 11h30 et le Lundi, de 13h à 14h30, Salle Mercurey… à découvrir, à déguster sans modération….
Rédigé par la commission Presse, à partir d’ « Ecrire un court article » envoyé par les collègues sur l’adresse du secrétariat du congrès, à vous de jouer si vous le souhaitez !
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Le compte à rebours a commencé !
Mercredi 15 juin, l’équipe de l’Ageem 21 s’est retrouvée à l’école Victor Hugo. Une soixantaine de personnes avait répondu à l’appel des trois permanentes Véronique Bouvier, Catherine Pascual et et Isabelle Garnier-Vernerey.
Au programme, répartition des rôles de chacun avant, pendant et après le congrès, distribution des tee-shirts roses Pompon et des magnifiques pochettes réalisées par des collègues aux doigts de fées, et répétition de la passation avec Albi, prochaine ville à accueillir le congrès Ageem.
PARTENARIAT CAMPS/EDUCATION NATIONALE
Regards croisés sur nos pratiques
pour mieux accueillir l’enfant différent
Aider les enseignants pour mieux accompagner les enfants différents. C’est ce que propose le Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP) Paul Picardet PEP 21 depuis deux ans.
Comment prendre du recul par rapport à sa pratique de classe ? Comment accueillir avec bienveillance les enfants différents ? Autant de questions que se pose l’enseignant de maternelle. Celui-ci est bien souvent traversé par des émotions contradictoires : d’une part, il a envie d’accompagner son élève, d’autre part, confronté aux réalités de la classe (gestion du groupe, difficultés à créer des alliances avec les familles, les collègues…), il peut ressentir un grand sentiment de solitude et d’impuissance.
A l’initiative de Mme Delorme, enseignante spécialisée, et grâce au soutien de Monsieur Claustre, Inspecteur ASH, et de M. Séguillon, Directeur du CAMSP, une expérimentation de groupes de parole Enseignants/CAMSP a donc vu le jour en 2014. L’idée est de proposer un espace décentré de l’Ecole pour échanger entre professionnels, avec l’accompagnement de psychologues cliniciennes, Mmes Sadler et Bush-Renner, et la médiation de l’enseignante spécialisée, Mme Delorme.
Le dispositif propose, dans le cadre du CAMSP, trois rencontres (de 1h30 à 2h), espacées de trois semaines environ, pour un groupe d’enseignants de 6 à 10 personnes maximum. Ces rencontres, dans leur principe, offrent aux participants une garantie de confidentialité, de non-jugement et de non-conflictualité. Dans ce lieu du soin, on peut déposer ses émotions, confronter ses représentations, s’enrichir des regards croisés. Il s’agit de sentir qu’au-delà des modélisations, l’enjeu est de se reconnecter à sa créativité professionnelle. La participation de la psychologue clinicienne apporte également à la fois ressources théoriques et lecture clinique des échanges.
En 2014-2015, l’expérience a concerné 25 enseignants. Reconduite en 2015-2016 avec l’accord de Madame Salles, Inspectrice ASH, celle-ci s’est vue renforcée par la proposition de Madame Bérard (CPC) d’une séance supplémentaire d’orientation plus didactique. Elle a concerné 26 enseignants. Certains d’entre eux, qui avaient participé à la première session, ont souhaité poursuivre les réflexions ouvertes lors de la seconde session. Cela a amené à une composition mixte des groupes (nouveaux-anciens). Les effets sur le contenu des séances ont été visibles : les élaborations ont rapidement évolué vers des éléments plus cliniques, voire sur des analyses de situations.
Cette expérience interroge différentes modalités : Comment faire évoluer la proposition vers un public plus large d’enseignants ? Comment construire de façon institutionnelle le partenariat CAMSP/Education nationale ? Comment trouver un compromis qui garantit la spécificité du dispositif, qui est d’offrir d’abord un espace d’échange et de subjectivité, un lieu où « on ne rend pas de comptes » ? Comment développer la collaboration avec l’ASH ?
Si vous aussi vous vous posez ces questions, rendez-vous sur le stand de notre exposition au congrès de l’AGEEM.
Exposition commentée, le Lundi 4 juillet à 16h30 suivie des agoras à 17h30, salle Corton, Palais des Congrès de Dijon
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Brice, en coulisses, attendant le « bip » de départ du spectacle Il a parcouru le département au cours du premier semestre pour faire vivre son spectacle « Coloricocola » dans de nombreuses écoles maternelles. Chorégraphe et metteur en scène, il accompagne depuis le mois de janvier des classes maternelles de Dijon et de Quétigny qui se produiront à l’ouverture du congrès AGEEM de Dijon. Brice, dans sa loge de la salle de spectacle du Cèdre à Chenove, a bien voulu répondre à quelques questions. Patrice : Après cette grande tournée en Côte d’Or, quels sentiments as-tu sur le vécu de tes spectacles ? Patrice : Aujourd’hui, c’est la dernière en Côte d’Or juste avant le grand rendez-vous du congrès AGEEM de Dijon. Quelles perspectives ? Patrice : C’est la première fois que tu participes à la mise en scène d’un spectacle pour le congrès AGEEM ? Patrice : La rencontre de l’artiste avec ces 1200 congressistes, enseignants et enseignantes des écoles maternelles aura-elle un impact sur la suite de ton engagement professionnel ? Patrice : Un dernier mot, à chaud par rapport à ce que tu viens de vivre ici à Chenôve dans cette très belle salle de spectacle. Patrice Carrière Brice Kapel accompagne les 4 classes du spectacle d’ouverture depuis le 12 novembre 2015, vous pourrez découvrir et rencontrer l’artiste sur le stand du Palais des Congrès le lundi 4 juillet 2016. |
L’ouverture de deux dispositifs de scolarisation d’enfants de moins de trois ans à Longvic et Quétigny en septembre 2015 nous a permis de nous interroger sur l’accueil de très jeunes enfants et de leur famille, dans le cadre de ces classes particulières.
Ces dispositifs, avec un effectif maximum de 20 tout petits, peuvent accueillir les enfants à partir du jour de leur deux ans et offrent aux familles la possibilité d’adapter le temps de scolarisation aux besoins de l’enfant.
Comment accueillir les familles de langue maternelle étrangère ? Comment expliquer les enjeux de l’école aux familles éloignées de la culture scolaire ? Comment montrer les progrès des enfants aux familles ? Ces premiers pas dans l’institution scolaire étant souvent déterminants pour toute la scolarité.
Pour tenter de répondre à ces questions et pour valoriser le rôle de tous les parents, nous avons, tout au long de cette année, expérimenté différentes modalités d’échanges entre familles et enseignantes.
Ainsi, nous avons proposé des entretiens individuels famille / enseignante, des ateliers parents / enfants à partir des activités proposées en classe, des temps d’échange entre familles, des rendez-vous réguliers à la ludothèque et à la bibliothèque…
En permettant aux parents de mieux comprendre l’école maternelle, les rendant ainsi fiers des progrès de leur enfant, on permet aussi à chacun de développer une bonne estime de lui-même !
Lucile Thibault et Valérie Hertz
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Cette année, j’avais envie de me former et d’inviter les « intelligences multiples » dans ma classe. Ma classe maternelle rurale accueille 21 TPS, PS, MS et GS.
Un blog participatif que j’apprécie beaucoup s’était fixé la même idée, travailler selon les intelligences multiples en Petite section ! Une des idées proposées était, pour suivre les nouveaux programmes, la mise en place d’un cahier de réussite… le nom « Valise à talent » est apparu et je l’ai adopté.
Dans la valise sont regroupés les réussites ponctuelles (car on ne peut tout cataloguer), liées à tous les domaines d’apprentissages, des progrès autour du bonhomme par exemple, des brevets de réussite, des défis, des validations d’ateliers autonomes…Cette valise permet aussi à chaque élève de mieux se connaître : en mettant en avant ses réussites et points forts ainsi que ses points faibles parmi les 8 intelligences :
– verbale linguistique (être fort avec les mots)
– logico-mathématique (être fort avec les nombres)
– corporelle (être fort avec son corps)
– naturaliste (aimer les animaux et les plantes)
– visuelle spatiale (être fort avec ses yeux)
– musicale (être fort pour écouter, aimer la musique)
– interpersonnelle (être fort avec les autres)
– intra-personnelle (être fort avec soi).
L’idée était d’utiliser le projet intergénérationnel débuté en mars avec les personnes âgées du village et une association Coté Rue, pour ouvrir l’école et recevoir des visites de personnes « talentueuses » voulant nous présenter leur talent, leur métier, leur passion…
Chaque rencontre était le moyen de découvrir un talent : auteur/illustratrice, danseuse, conteuse, couturière, tricoteuse, sportif, réalisateur de film, pilote d’avion, chanteuse… et d’apprendre à identifier les intelligences dominantes chez chaque personne !
Très vite, les élèves les plus grands sont devenus très perspicaces pour déterminer les « talents ».
Ainsi, Pascal le chauffeur du bus du ramassage scolaire qui a été vice-champion de France de Judo et gymnaste est fort avec son corps !! Certes, et Céline la couturière aussi, mais surtout avec ses mains !
Les élèves sont invités à exprimer leur préférence parmi les talents découverts sur une série (il y a eu des semaines avec plusieurs talents présentés). C’est ainsi que Maëlle élève de grande section a dit « je vais réfléchir au talent que je préfère…. ça y est je sais, c’est Pascal, parce que je suis fière de lui, il est super fort et il fait de la gym comme moi »
Ce projet est bénéfique, les élèves sont heureux des rencontres faites, des talents proposés, ils sont totalement fascinés par ce qu’ils apprennent et découvrent.
Ensuite, le travail de verbalisation autour des talents découverts permet de montrer que le talent n’est pas « magique », qu’on peut déjà très jeune avoir des habilités, et qu’ensuite il faut les cultiver et en développer d’autres !!
L’utilisation de sa propre valise à talent pour collecter tout ce travail les aide à avoir un regard bienveillant sur leurs intelligences dominantes comme sur les moins utilisées et avoir une bonne estime d’eux-mêmes !
Laurène JEANNIN
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« Une exploration artistique, une exploration de soi » : voilà ce qui définit le travail mené à la MJC de Chenôve (21). Un groupe de femmes originaires de tous les pays du monde ont créé des robes comme des carnets de route, prétextes pour s’exprimer et parler de leur identité. Les robes magnifiques fabriquées avec l’appui et l’expertise de la plasticienne Frédérique Toutain ont été exposées « au Cèdre », puis dans les locaux de la région Bourgogne-Franche Comté.
Une des robes exposées « au Cèdre »
Les élèves de l’école maternelle Gambetta de Chenôve ont visité cette exposition et l’équipe pédagogique a décidé de poursuivre le travail en créant la robe qui raconte l’école. Les yeux, les bouches, les empreintes, les prénoms de tous les élèves de l’école vont prendre place sur des bandes de tissus entremêlées et sur une gigantesque jupe rouge à la dimension du projet : un travail sur l’identité de chacun, la rencontre culturelle et l’estime de soi.
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