Archives de catégorie : La section 21

Brice Kapel, l’artiste qui est l’ami des petits

Brice Kapel, "l'artiste des enfants", a terminé sa tournée régionale au Cèdre à Chenôve devant 600 enfants.
Brice Kapel, “l’artiste des enfants”, a terminé sa tournée régionale au Cèdre à Chenôve devant 600 enfants.

Brice, en coulisses, attendant le "bip" de départ du spectacleBrice, en coulisses, attendant le “bip” de départ du spectacle

Il a parcouru le département au cours du premier semestre pour faire vivre son spectacle “Coloricocola” dans de nombreuses écoles maternelles.

Chorégraphe et metteur en scène, il accompagne depuis le mois de janvier des  classes maternelles de Dijon et de Quétigny qui se produiront à l’ouverture du congrès AGEEM de Dijon.


Brice, dans sa loge de la salle de spectacle du Cèdre à Chenove, a bien voulu répondre à quelques questions.

Patrice : Après cette grande tournée en Côte d’Or, quels sentiments as-tu sur le vécu de tes spectacles ?
Brice : L’accueil des enseignants bourguignons a été formidable. J’ai toujours été bien reçu. J’ai connu des grands moments de plaisirs et de partage. Pour moi c’est ça qui compte…Mon objectif : se rassembler, vivre ensemble et faire la fête.

Patrice : Aujourd’hui, c’est la dernière en Côte d’Or juste avant le grand rendez-vous du congrès AGEEM de Dijon. Quelles perspectives ?
Brice : Avant le grand moment du spectacle d’ouverture, une générale se déroulera la veille avec les parents qui m’ont vraiment aidé dans cette aventure. Après, on sautera le pas avec les 109 enfants, les enseignants et toute l’équipe de l’AGEEM.

Patrice : C’est la première fois que tu participes à la mise en scène d’un spectacle pour le congrès AGEEM ?
Brice : Tout à fait. J’ai essayé de tenir tous mes engagements pour ce show, sur le plan du calendrier, des horaires, du timing… J’espère que tout se passera bien. En tout cas, j’ai assisté à une répétition hier. Il y a des ajustements encore à faire mais les enfants étaient super. Ils ont vraiment fait le boulot !

Patrice : La rencontre de l’artiste avec ces 1200 congressistes, enseignants et enseignantes des écoles maternelles aura-elle un impact sur la suite de ton engagement professionnel ?
Brice : Pour moi c’est important car j’estime que quand je fais des ateliers avec des petits enfants, même de tout petits enfants, il faut leur donner le sens du spectacle. Je développe des techniques différentes. Les enfants sont des” éponges”. Ce n’est pas parce qu’ils sont petits qu’on doit leur infliger des choses abêtissantes ou gâtifiantes. Ils sont vraiment capables de comprendre. Je vise à ce que les techniques mises en place les conduisent à l’autonomie. Plus tard, si j’en ai la possibilité j’aimerais avoir des salles avec des miroirs ou des caméras. Bien souvent le petit ne comprend pas le sens des propos du chorégraphe. Par contre, s’il voit ce qu’il fait, c’est plus facile pour lui de décoder la chose, donc d’intégrer le mouvement.… Ça m’intéresse donc de rencontrer les enseignants pour créer d’autres projets…Les rencontres nourrissent mon travail. Il n’y a que ça qui compte.

Patrice : Un dernier mot, à chaud par rapport à ce que tu viens de vivre ici à Chenôve dans cette très belle salle de spectacle.
Brice : 600 enfants très présents et qui ont fait la fête. Certes, j’ai compris qu’ils n’avaient pas tous l’éducation du spectacle. On imagine, qu’ils sortent peu donc qu’ils ne maîtrisent pas les codes du spectacle, mais j’ai ressenti leur plaisir, leur envie d’être là surtout le désir de partager. Ça, ça fait vraiment chaud au cœur…J’ai vraiment passé un excellent moment avec tous ces enfants là !

Patrice Carrière

Brice Kapel accompagne les 4 classes du spectacle d’ouverture depuis le 12 novembre 2015, vous pourrez découvrir et rencontrer l’artiste sur le stand du Palais des Congrès le lundi 4 juillet 2016. 

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FIER D’ACCOMPAGNER SON ENFANT À L’ÉCOLE !

École maternelle Maurice Mazué à Longvic et école maternelle Les Huches François Mitterand à Quetigny (21)

Accueillir les enfants et leur famille

L’ouverture de deux dispositifs de scolarisation d’enfants de moins de trois ans à Longvic et Quétigny en septembre 2015 nous a permis de nous  interroger sur l’accueil de très jeunes enfants  et de leur famille, dans le cadre de ces classes particulières.

Ces dispositifs, avec un effectif maximum de 20 tout petits, peuvent accueillir les enfants à partir du jour de leur deux ans et offrent aux familles la possibilité d’adapter le temps de scolarisation aux besoins de l’enfant.

Comment accueillir les familles de langue maternelle étrangère ? Comment expliquer les enjeux de l’école aux familles éloignées de la culture scolaire ? Comment montrer les progrès des enfants aux familles ? Ces premiers pas dans l’institution scolaire étant souvent déterminants pour toute la scolarité.

Pour tenter de répondre à ces questions et pour  valoriser le rôle de tous les parents, nous avons, tout au long de cette année, expérimenté différentes modalités d’échanges entre familles et enseignantes.

Pôle Quetigny 02

Ainsi, nous avons  proposé des entretiens individuels famille / enseignante, des ateliers parents / enfants à partir des activités proposées en classe, des temps d’échange entre familles, des rendez-vous réguliers à la ludothèque et à la bibliothèque…

Pôle Quetigny 01

En permettant aux parents de mieux comprendre l’école maternelle, les rendant ainsi fiers des progrès de leur enfant, on permet aussi à chacun de développer une bonne estime de lui-même !

Lucile Thibault et Valérie Hertz

Rédigé par la commission Presse, à partir d’ « Ecrire un court article » envoyé par les collègues sur l’adresse du secrétariat du congrès, à vous de jouer si vous le souhaitez !
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ON A TOUS UN TALENT !

École maternelle de Clamerey (21)

Inviter les “intelligences multiples” en classe

Cette année, j’avais envie de me former et d’inviter les “intelligences multiples” dans ma classe. Ma classe maternelle rurale accueille 21 TPS, PS, MS et GS.

Un blog participatif que j’apprécie beaucoup s’était fixé la même idée, travailler selon les intelligences multiples en Petite section ! Une des idées proposées était, pour suivre les nouveaux programmes, la mise en place d’un cahier de réussite… le nom « Valise à talent » est apparu et je l’ai adopté.

Dans la valise sont regroupés les réussites ponctuelles (car on ne peut tout cataloguer), liées à tous les domaines d’apprentissages, des progrès autour du bonhomme par exemple, des brevets de réussite, des défis, des validations d’ateliers autonomes…Cette valise permet aussi à chaque élève de mieux se connaître : en mettant en avant ses réussites et points forts ainsi que ses points faibles parmi les 8 intelligences :
– verbale linguistique (être fort avec les mots)
– logico-mathématique (être fort avec les nombres)
– corporelle (être fort avec son corps)
– naturaliste (aimer les animaux et les plantes)
– visuelle spatiale (être fort avec ses yeux)
– musicale (être fort pour écouter, aimer la musique)
– interpersonnelle (être fort avec les autres)
– intra-personnelle (être fort avec soi).

Clamerey 01 Clamerey 02 Clamerey 03

L’idée était d’utiliser le projet intergénérationnel débuté en mars avec les personnes âgées du village et une association Coté Rue, pour ouvrir l’école et recevoir des visites de personnes « talentueuses » voulant nous présenter leur talent, leur métier, leur passion…

Rencontrer des personnes qui symbolisent ces intelligences…

Chaque rencontre était le moyen de découvrir un talent : auteur/illustratrice, danseuse, conteuse, couturière, tricoteuse, sportif, réalisateur de film, pilote d’avion, chanteuse… et d’apprendre à identifier les intelligences dominantes chez chaque personne !

Très vite, les élèves les plus grands sont devenus très perspicaces pour déterminer les « talents ».

Ainsi, Pascal le chauffeur du bus du ramassage scolaire qui a été vice-champion de France de Judo et gymnaste est fort avec son corps !! Certes, et Céline la couturière aussi, mais surtout avec ses mains !

Les élèves sont invités à exprimer leur préférence parmi les talents découverts sur une série (il y a eu des semaines avec plusieurs talents présentés). C’est ainsi que Maëlle élève de grande section a dit  «  je vais réfléchir au talent que je préfère…. ça y est je sais, c’est Pascal, parce que je suis fière de lui, il est super fort et il fait de la gym comme moi »

Ce projet est bénéfique, les élèves sont heureux des rencontres faites, des talents proposés, ils sont totalement fascinés par ce qu’ils apprennent et découvrent.

Ensuite, le travail de verbalisation autour des talents découverts permet de montrer que le talent n’est pas « magique », qu’on peut déjà très jeune avoir des habilités, et qu’ensuite il faut les cultiver et en développer d’autres !!

Clamerey valises3

On a tous des talents !!

L’utilisation de sa propre valise à talent pour collecter tout ce travail les aide à avoir un regard bienveillant sur leurs intelligences dominantes comme sur les moins utilisées et avoir une bonne estime d’eux-mêmes !

Laurène JEANNIN

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IDENTITÉ, ÉMOTION, ESTIME DE SOI

École maternelle Gambetta – Chenôve

LA ROBE QUI NOUS RACONTE

« Une exploration artistique, une exploration de soi » : voilà ce qui définit le travail mené à la MJC de Chenôve (21). Un groupe de femmes originaires de tous les pays du monde ont créé des robes comme des carnets de route, prétextes pour s’exprimer et parler de leur identité. Les robes magnifiques fabriquées avec l’appui et l’expertise de la plasticienne Frédérique Toutain ont été exposées “au Cèdre”, puis dans les locaux de la région Bourgogne-Franche Comté.

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Une des robes exposées “au Cèdre”

Les élèves de l’école maternelle Gambetta de Chenôve ont visité cette exposition et l’équipe pédagogique a décidé de poursuivre le travail en créant la robe qui raconte l’école. Les yeux, les bouches, les empreintes, les prénoms de tous les élèves de l’école vont prendre place sur des bandes de tissus entremêlées et sur une gigantesque jupe rouge à la dimension du projet : un travail sur l’identité de chacun, la rencontre culturelle et l’estime de soi.

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L’ECOLE DU DEHORS

École maternelle Lamartine – Dijon
École Jacqueline – Strasbourg

Et si on sortait…

Chez nos voisins germaniques la pédagogie du « Waldkingergarten » (qui se traduit littéralement par « école maternelle dans la forêt ») connaît depuis une dizaine d’année un succès grandissant. Ce sont des classes sans murs ni toits. Les enfants passent leurs journées dans la forêt, tout au long de l’année quel que soit le temps. La recherche montre que ce dispositif a des influences positives sur le comportement social, l’estime de soi et l’empathie mais aussi sur la capacité de concentration, la persévérance, la créativité ainsi que sur la santé et la motricité générale des enfants.

Comment pouvons-nous nous inspirer de cette pédagogie ici en France ? Lors du Congrès de l’AGEEM à Dijon, deux expériences inspirées par la pédagogie du « Waldkindergarten » seront présentées :

En 2014-2015, la classe de Hildegarde Heinzle (alors directrice de l’école maternelle Jean-Baptiste Lallemand à Dijon) passait le vendredi dehors et ce quel que soit la météo. Le vendredi était ainsi devenu une journée d’expérimentation, de découverte, de collecte, de jardinage, d’observation, d’effort physique, de collaboration et de liberté ! Lors de cette journée de classe « dehors » tous les domaines d’apprentissages étaient abordés. Ce projet a également créé un lien privilégié avec les parents. En effet, les parents étaient invités à accompagner la classe au moins un vendredi au cours de l’année. Cette expérience a eu beaucoup de succès auprès des enfants et de leurs parents. Elle était très riche en apprentissages, notamment dans le domaine du langage, et a permis de sensibiliser les enfants à l’écocitoyenneté.

Ecole maternelle Lamartine 01Ecole maternelle Lamartine 02

À l’école maternelle Jacqueline à Strasbourg, l’idée a été de faire entrer la nature dans les espaces récréatifs.  Claude Roubert, Frédérique de March, Joëlle Quintin (écoconseillère) ainsi que quelques collègues en collaboration avec la ville de Strasbourg les ont « ensauvagés » petit à petit. Au fil de l’année ses espaces ont été modelés par les actions des enfants et le temps. Ceux-ci perçoivent mieux, côtoient plus finement la nature et ses éléments pour mieux la comprendre et la respecter.

Ecole maternelle Jacqueline

Alors que les démarches de ces deux projets sont distinctes, les objectifs restent les mêmes : permettre à l’enfant d’apprendre de façon transversale par la nature, à son rythme en construisant son autonomie .L’enfant comprend rapidement qu’il est capable d’avoir ses propres projets et de les réaliser : des éléments indispensables à la mise en place de l’estime de soi.

Waldkindergarten Autriche

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“Reportages pour mémoire” de Philippe ROCHOT

Monsieur Philippe ROCHOT,
grand reporter d’origine dijonnaise, dédicacera son livre “Reportages pour mémoire”,

ce jeudi 12 mai à 17h30 à la librairie Grangier

P.Rochot

Site Philippe Rochot
L’expo photo “Reportages pour mémoire” sera
Salle Haute du Cellier de Clairvaux, du 2 au 9 juillet 2016

En partenariat avec la ville de Dijon et l’ageem.
logoDijon        logoageem

EN DIRECT DES EXPOS…sur le site du rectorat de Dijon !

Les articles, publiés sur le site de l’ageem 21, sont en ligne sur le site du rectorat de Dijon !

Vous pourrez les retrouver en cliquant sur les liens ci-dessous.

Bligny-sur-Ouche : http://www.ac-dijon.fr/cid101742/le-pole-scolaire-de-bligny-sur-ouche-travaille-avec-petits-et-grands-sur-l-estime-de-soi-.html

Champollion – Dijon : http://www.ac-dijon.fr/cid100857/bouquet-d-emotions-a-la-maternelle-champollion-a-dijon.html

Les Saverneys – Fontaine-les-D. : http://www.ac-dijon.fr/cid101744/l-ecole-maternelle-des-saverneys-laisse-la-parole-aux-eleves.html

Les portefeuilles – Fontaine-les-D. : http://www.ac-dijon.fr/cid101747/l-ecole-maternelle-des-portefeuilles-a-fontaine-les-dijon-construit-avec-ses-eleves-la-maison-des-apprentissages.html

Noiron-sous-Gevrey : http://www.ac-dijon.fr/cid101774/l-ecole-maternelle-de-noiron-sous-gevrey-a-l-unisson-pour-l-eco-son.html

Petit-à-petit, grâce à l’AGEEM, la maternelle grandit sur le site du rectorat.

EN DIRECT DES EXPOS…

Les petits marcheurs avancent
à grands pas !
ECOLE MATERNELLE AUTUN (71)

A l’école maternelle des Hauts Quartiers à Autun (71),
les élèves de 3 à 5 ans sont maintenant de vrais randonneurs
« bien dans leurs baskets » !

Depuis Novembre, ils ont expérimenté différents types de randonnées, toujours en lien avec un domaine d’activité précis.

Petitsmarcheurs5



Période 1 :
conception du projet par les 2 enseignantes
Période 2 : sur les traces de l’album « Le p’tit bonhomme des bois », les élèves sont partis à la recherche d’animaux en suivant les sentiers de la forêt et ont expérimenté divers déplacements en milieu naturel : en se suivant comme dans l’histoire, en terrain favorisant les actions motrices (grimper, enjamber, se suspendre, ramper), en se déplaçant au sein d’une toile d’araignée géante incluant du mobilier de pique-nique…
Période 3 : l’orientation était à l’honneur avec un fil d’Ariane géant tendu dans un jardin – labyrinthe, un parcours photo visant à retrouver des détails du paysage, une mini course d’orientation avec balises dans un sentier très en pente, un parcours fléché à construire pour les copains.
Période 4 : le long du lac d’Autun, les arts plastiques et sonores attendaient nos randonneurs dans des ateliers variés : jardin du vent, land art, opéra sur l’herbe et suspensions sonores.
La période 5 sera consacrée à deux « vraies » randonnées, l’une à proximité de l’école, l’autre dans les collines du Morvan, avec accro-branche, cabanes, sentier pieds nus et…pique-nique !
Les enfants, répartis en groupes multi-âges, ont choisi les noms de leurs équipes et élaboré leurs logos .

Les sorties sont largement préparées en classe : élaboration des nombreuses fiches réponses et panneaux, des dossards pour les équipes, de matériel à installer sur place ; apprentissage de chants et poésies sur le thème, fabrication de bâtons de randonnée, nombreux dessins et comptes-rendus d’activité. Les équipes s’entraînent également physiquement et travaillent les déplacements (en se suivant, en se croisant, en montée, descente, en suivant le fil etc…

Les deux maîtresses consacrent de nombreuses heures à concevoir les séances et sorties, faire les repérages sur le terrain, ce qui a occasionné diverses aventures et fous-rires.
Le plus mémorable, la montée à 10 mètres dans un chariot élévateur d’une entreprise présente par hasard sur le lieu de la randonnée, afin de réaliser les photos nécessaires pour établir le plan du site !

Mais aussi la découverte de notre environnement proche, et le grand bonheur de collaborer avec une association de randonnée locale, La Vaillante, dont les membres sont toutes des collègues retraitées qui nous accompagnent avec enthousiasme et compétences lors de nos sorties.

Les enfants, eux, attendent avec impatience les nouvelles sorties et sont intarissables sur l’équipement du randonneur, leurs performances pédestres (1 kilomètre à pied, ça use, ça use…) ou leurs réussites lors de la validation des parcours. Les grands adorent encadrer les plus jeunes, les petits ont à cœur de suivre le rythme.

Seule la météo nous a parfois contraintes à reporter des sorties, mais le moral des troupes est, lui, au beau fixe !

Nous vous donnons rendez-vous à Dijon sur notre exposition pour vous en dire plus sur cette belle expérience, riche de partage et de bonheur pour petits et grands.

Priscilla Lagrange Thibert
Marie-Hélène Vasset,mhvasset@gmail.com 

Ecole maternelle des Hauts Quartiers
71400 AUTUN

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“LA MAISON DES SAVOIRS”
ECOLE MATERNELLE DES PORTEFEUILLES,
FONTAINE-LES-DIJON 

Pierre après pierre,
l’enfant grandit

 

Construire ses apprentissages comme on construit une maison.
C’est que font les élèves de Brigitte Le Mouël à l’école des Portefeuilles.

Qu’est-ce que grandir, apprendre et surtout comment faire prendre conscience aux enfants du chemin qu’ils ont parcouru tout au long de l’année ? Autant de questions que se pose Brigitte Le Mouël, enseignante en moyenne et grande section à l’école des Portefeuilles (Fontaine les Dijon).

Elle a donc proposé aux douze grands de sa classe de construire la maison de leurs savoirs et de leurs apprentissages. Mais pas une petite maison qui aurait la taille d’un  cahier. Non une vraie et grande blm5maison dans laquelle ils peuvent entrer et qu’ils emmèneront chez eux une fois l’année terminée.

Cette maison va se construire pas à pas sur toute l’année. Elle est tout d’abord une œuvre d’art, leur œuvre d’art. A partir des artistes étudiés en classe, les enfants choisissent et s’approprient différentes techniques : carrés géométriques comme Mondrian, volutes art nouveau comme Klimt par exemple. Puis, sur l’extérieur, ils évoquent comment ils sont physiquement : avec leur silhouette, des photos d’eux à différents âges, des bandes de couleur qui matérialisent leur taille…

Mais cette maison est aussi et surtout celle de leurs savoirs. Pour cela, les élèves choisissent avec la maîtresse, des mots qu’ils aiment : « grandir, apprendre, jouer, ami ». Ces mots, ils vont les écrire d’abord en majuscule puis, au fur à mesure de l’année et chacun à son rythme, en écriture cursive. Ils sélectionnent également, grâce à une tablette, des photos des activités faites en classe. Ces pierres-photos remplissent les murs de la maison au côté des pierres-écritures. Quant à l’intérieur, en cours de réalisation, il symbolise le moi intime : ce que l’enfant aime ou n’aime pas, ses émotions ou ses secrets.

Pierre après pierre, l’enfant construit sa maison et se construit comme être en devenir.

 

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