Retour sur le Pédavrac du 5 juin

Nous étions à Meursault pour ce premier pédavrac. Une formule intéressante qui nous a permis d’échanger des idées et de parler pédagogie. Voici nos partages en photos. 

La collègue qui nous recevait est en école labellisée anglais. Elle s’est appuyée sur la méthode de la première photo pour intégrer l’anglais dans sa classe. Elle fait les rituels en anglais, les consignes d’échauffement de motricité et des comptines, albums, des projets culturels…

Matériels présentés et échanges pédagogiques lors de ce Pédavrac :

Le lilémo C’est une planche intelligente qui bruite au fur et à mesure les cubes posés sur le socle. On peut l’utiliser lors des essais d’écriture ou librement pour faire sonner les lettres. Il y a aussi des cartes de dictée muette qu’on insère dans la fente.  Le mot est dit et l’enfant essaie de l’écrire ou alors le recopie (nom écrit au verso)

Des cartes recto verso avec les lettres à remettre dans l’ordre (matériel trouvé sur un blog d’enseignant)
Nous avons discuté des différentes possibilités que nous expérimentons dans nos classes: des ardoises et les enfants écrivent ou bien  des lettres mobiles.

A partir de l’album “deux pour moi un pour toi“, une collègue nous a présenté des jeux qu’elle a réalisés pour travailler le partage et le lexique mathématique: autant que, plus que, moins que…

Le jeu de la file numérique à la façon de “Ferme ta boîte“. Par deux: un enfant lance les dés et ouvre la case correspondante. S’il a juste, il gagne un jeton. Une collègue a proposé de faire choisir à l’enfant d’ouvrir le nombre d’un seul dé ou les deux. Dans ce cas, le premier qui ouvre tout a gagné.

A partir de cet album “Panique sous le chapiteau”, la collègue utilise les personnages pour représenter les domaines d’apprentissage. Chaque enfant a la mission de travailler les 4 domaines lors des ateliers individuels et lorsqu’il a validé il reçoit une petite chenille colorée et la dépose dans le pot collectif. Tout au long de la journée la maîtresse fait référence aux personnages et valorise par les chenilles les actions collectives (danse, empathie…) le pot est commun et il n’y a pas de récompense mais le plaisir de remplir ensemble le pot et la fierté de contribuer.

Une autre façon de raconter : la poupée à raconter. Celle-ci est celle du petit chaperon rouge chez lilliputiens. Les détails reprennent les éléments du conte : chemins, fleurs loup, panier, chasseur…

Le matériel tam tam les contes qu’une collègue avait acheté lorsqu’elle avait des élémentaires mais qui l’utilise en adaptant à ses élèves. Notamment le dé Qui? Quoi? Où? Comment? … pour des compréhensions d’histoire.

Un jeu de learning ressources “under the sea shells” qui est utilisé toute l’année dans les classes de deux collègues pour des ateliers mathématiques. Loulik le vend avec un fichier pédagogique. Sinon on peut trouver le jeu seul dans le commerce.

Nous comptons bien renouveler le PÉDAVRAC l’année prochaine. C’est une occasion de mettre en avant la plus value d’entendre celles qui utilisent ces matériels “coup de cœur” et qui les adaptent aux besoins de leurs élèves. C’est toute la richesse de la pédagogie! C’est le cœur de notre métier!

L’AGEEM, ce sont tous ces partages entre pairs, sur des temps décrochés de notre quotidien et qui nous font du bien.